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Comme nous le savons déjà, il est strictement interdit à toute personne de moins de 21 ans d'acheter tout produit de cannabis frais ici au Québec. Le vrai casse-tête, c'est que les personnes entre 18 et 20 ans sont libres d'acheter l'attirail nécessaire pour consommer du cannabis, mais on leur refuse le droit d'acheter la plante elle-même. C'est comme pouvoir entrer dans un bar à 18 ans, sans pouvoir commander de boissons avant d'avoir 21 ans. Cela crée essentiellement 2 catégories d'adultes ce qui est peu pratique, potentiellement dommageable pour la tranche d'âge concernée et représente moins d'impôts payés par les consommateurs à réinvestir dans les collectivités.
Le principal argument du gouvernement était que ces mesures ont été mises en place pour protéger nos jeunes contre les risques du cannabis. Nous pensons que la vraie façon de protéger quelqu'un de quelque chose est de lui enseigner ce qu'il doit savoir et comment prendre des décisions par lui-même, comme les adultes devraient être autorisés à le faire, en ayant conscience de la cause.
Étant la deuxième intoxicant le plus largement consommé à l'adolescence après l'alcool, ne serait-il pas plus sûr et plus responsable d'éduquer et d'avertir de manière approfondie les jeunes sur les liens liés au tabagisme à long terme au lieu de les en priver complètement ? Surtout lorsqu'il s'agit d'une substance psychotique comme le cannabis, qui a une si grande présence culturelle et un accès facile en dehors des dispensaires autorisés. Nous savons tous très bien que lorsqu'il y a une volonté, il y a un moyen pour obtenir de l'herbe.
En restreignant la tranche d'âge autorisée à acheter du cannabis, nous mettons les 18-20 ans plus à risque de se mettre dans des situations dangereuses pour obtenir leur cachette et nous les exposons potentiellement à des substances nocives depuis la provenance du produit n'est pas vérifié. Au lieu de cela, ils pourraient se promener dans un dispensaire géré par le gouvernement qui a des normes strictes à suivre, où des employés qualifiés peuvent répondre aux questions et guider chaque personne vers un produit qui lui convient le mieux.
L'herbe est moins nocive en grande quantité pour le corps humain que l'alcool et le tabac, pourtant c'est le cannabis qui est stigmatisé. Naturellement, la weed comporte ses propres risques. Il peut provoquer des symptômes indésirables tels qu'une anxiété grave ou des attaques de panique, des nausées et une confusion grave en fonction de la tolérance, de l'état d'esprit et du métabolisme global de l'utilisateur.
Nous ne cherchons pas à diaboliser l'alcool, nous apprécions les sorties occasionnelles dans un bar. Nous voulons plutôt dénoncer l'erreur dans la façon dont la législation est élaborée et montrer qu'il y a deux poids deux mesures. Si le cannabis est aussi dangereux pour nos jeunes que le prétend notre gouvernement, la loi devrait être adaptée et plus logique.
L'opinion publique joue le plus grand rôle dans la législation, car en fin de compte, nous sommes constitués de la majorité des individus. Grâce à cela, nous pouvons pousser au changement et exiger des lois plus claires et plus adaptées qui voient la weed pour ce qu'elle est vraiment.
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